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"Israël transmet un message de faiblesse aux pays de la région" (Yediot Aharonot)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des soldats israéliens. (Photo d'archives)

« Israël ne connaîtra peut-être pas une défaite lors d’une prochaine guerre contre Gaza, le Hezbollah ou la Syrie, mais il ne la gagnera pas non plus », a écrit le journal israélien Yediot Aharonot.

Le chroniqueur de Yediot Aharonot, Ron Ben-Yishai, examine, dans un article, les raisons qui ont mené à la défaite de l’armée du régime israélien dans des récents conflits l'opposant aux forces de la Résistance. Il croit fermement que ces mêmes motifs empêcheront la victoire d’Israël dans toute guerre à venir.

Selon Ron Ben-Yishai, plusieurs facteurs expliquent la défaite future de l’armée israélienne : primo, les dirigeants et les commandants militaires israéliens refusent de vouloir faire les frais de la guerre aussi bien en termes humains qu'en termes militaires; secundo, les personnalités politiques continuent à s’ingérer dans les affaires militaires en procédant à des purges parmi les hauts commandants de l’armée; tertio, les familles de soldats israéliens exercent une lourde pression sur l’armée pour éviter à leurs enfants le moindre contretemps.

Ron Ben-Yishai accuse les grands médias israéliens d'entretenir le climat de panique en Israël en reflétant les victoires militaires du Hamas auprès de l’opinion publique israélienne. Sur ce point, le chroniqueur a bien tort puisque les médias israéliens ne font que refléter de façon trop partielle les réalités de la guerre : "L’attaque en 2014 du Hamas contre un véhicule militaire israélien dans la bande de Gaza et la mort de deux militaires ont été transformés par les médias en une victoire matérielle et morale de grande importance pour le Hamas", accuse le chroniqueur.

Selon Ron Ben-Yishai, la question de l’échange des prisonniers est également un élément qui joue en défaveur de l’armée israélienne. Il rappelle qu’en 2011, Israël a dû libérer 1 027 prisonniers palestiniens en échange de la libération d’un seul soldat israélien, Gilad Shalit. Selon les observateurs, l'armée israélienne souffre d'une carence d'effectifs qui renvoie à la peur des jeunes israéliens de s'engager dans l'armée et de faire face à une Résistance palestinienne et libanaise de plus en plus puissante. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV